"Il faut... sauver la foi des jeunes... par la passion du Christ"

"Il faut créer un groupe pour sauver la foi des jeunes, les aider à répondre aux appels de Dieu, et cela se fera par la Passion du Christ" Père Jean Vieilledent.

 

L'évangélisation par le spectacle est plus que jamais d'actualité, notamment pour rencontrer les plus jeunes.

Les Baladins de l’Évangile ne forment pas une communauté de vie. En effet, les membres engagés au sein de la Fraternité des Messagers de la Bonne Nouvelle peuvent être de toute origine géographique et de tous les états de vie (laïcs ou consacrés, célibataires ou mariés)


Association

L'évangélisation par le spectacle est plus que jamais d'actualité, notamment pour rencontrer les plus jeunes.

 

L'association "les Baladins de l’Évangile" s'inscrit dans cette dynamique de la nouvelle évangélisation soutenue par le Pape et les évêques et qui rejoint tous nos frères dans le Christ.

 

Mission

Une catéchèse de l’Évangile par le spectacle.

 

"Il faut créer un groupe pour sauver la foi des jeunes, les aider à répondre aux appels de Dieu, et cela se fera par la Passion du Christ"

intuition reçue par le père Jean Vieilledent le 10 juillet 1960 à Rome

soutien spirituel

La Fraternité des Messagers de la Bonne Nouvelle est le support spirituel des Baladins de l’Évangile.

 Son responsable est le père Serge Solignac.

 

"Comme ils sont beaux, sur les montagnes, les pas du messager, celui qui annonce la paix, qui porte la Bonne Nouvelle, qui annonce le salut, et vient dire à Sion : 'Il règne, ton Dieu ! ' "

Isaïe 52,7

 

Engagement

Les Baladins de l’Évangile ne sont pas une communauté de vie. Les engagements se font au sein de la Fraternité des Messagers de la Bonne Nouvelle mais cela n'implique pas de vivre à Salvagnac. Les membres engagés peuvent être de toute origine géographique et de tous les états de vie (laïcs ou consacrés, célibataires ou mariés)

3 engagements



à Dieu

 

Le 13 décembre, alors que nous étions en sortie de fraternité nous apprenions le retour à Dieu de notre ami, le P. Frédéric Larroux.

 

Frédéric était, depuis de longues années, condamné à rester assis à cause de sa maladie. Bien qu’assis, il a su mettre des gens debout en les encourageant, les écoutant et en les aidant à faire vivre leurs projets ! Maintenant qu’il repose auprès de Dieu, ensemble continuons à veiller sur la mission des Baladins.

 

 

Le vendredi 13 décembre 2024, le père Frédéric LARROUX ("Baladin" de longue date) nous a quitté à l'âge de 49 ans, il a rejoint son Seigneur… mais tant de beaux souvenirs nous habitent !

 

Funérailles du Père Frédéric Larroux

"C’est un jeune homme plein de vie qui avait été envoyé en Année Propédeutique à Aix-en-Provence, par Monseigneur Marcus, en 1997. Le supérieur de l’époque, l’actuel évêque de Perpignan, se souvient bien de lui et m’a assuré de sa prière pour Frédéric. Mais, à la fin de son séminaire, à la veille de son ordination sacerdotale, la sclérose en plaque avait commencé son œuvre et introduisait Frédéric dans une vie de dépendance qui allait s’accentuer au cours des années. Monseigneur Marcus, qui connaissait le désir profond de Frédéric de devenir prêtre, l’avait ordonné, discernant qu’il pourrait servir le peuple de Dieu à sa manière, ce qu’il a fait avec une grande volonté. L’Église confirmait ainsi son appel.

Frédéric tenait à assumer les missions qui lui était confiées, allant jusqu’au bout de ce que la maladie l’autorisait à faire. Il a pu connaître le ministère en paroisse, les aumôneries scolaires ; puis il a fallu réduire le champ de la mission, sans qu’elle ne cesse jamais. De plus, il faisait tout pour être présent aux grands évènements diocésains, à la messe chrismale, aux ordinations. Frédéric était pleinement membre du presbytérium, pleinement dans la vie du diocèse, mais sa maladie lui faisait vivre sa vie sacerdotale autrement.

Malgré l’attrait pour cette vie ici-bas, avec ses tentations, la maladie oblige à prendre de la hauteur, si l’on ne veut pas rester replié sur soi ; une maladie évolutive dont on connaît d’avance la seule issue, plus ou moins retardée par les médicaments et la kinésithérapie, oblige à se poser la question de la mort et du sens de la vie. Frédéric a été éduqué par sa maladie, elle a été sa croix, un chemin de détachement, une mort à lui-même pour une vie selon Dieu. Il a toujours essayé de ne pas se laisser enfermer par elle, pour rester ouvert à l’autre ; c’est ainsi que la maladie lui a fait acquérir une sagesse au service de ceux dont il avait la charge, ou qui venait le voir. Il a acquis de la profondeur, sa prédication pouvait marquer son auditoire, par sa finesse, sa capacité à mettre en avant un verset de la Parole de Dieu. Sa foi était contagieuse.

Sa grande sensibilité lui donnait le sens du contact. Frédéric avait une belle qualité relationnelle qui lui permettait de témoigner facilement de sa foi. Sa santé, mais aussi son grand cœur et sa simplicité, le rendaient accessible à tous.

Il portait en lui le souci de l’unité ; c’est lui qui a souhaité que l’évangile de ses funérailles soit tiré du chapitre 17 de St Jean. En relisant la synthèse de son année propédeutique, rédigée par l’actuel Mgr Scherrer, je note son souci de servir la communion fraternelle et l’unité, déjà à cette époque ; il a gardé cette attention dans son ministère à Toulouse. La maladie relativise les oppositions, les litiges, les partis pris, les clans. Quand on dépend de plus en plus de son entourage, on ne sélectionne pas ceux qui veulent bien vous visiter, vous aider ; c’est ainsi que des personnes qui auraient pu être tentées de ne pas se parler auraient pu se retrouver à soulever ensemble le fauteuil roulant pour aider Frédéric à monter quelques marches.

Dans la prière sacerdotale de Jésus, Frédéric nous laisse, en quelque sorte, son testament spirituel. Lors de sa Passion, avant de donner sa vie et de retourner vers le Père, Jésus prie pour ses disciples et Il demande à Dieu de les garder dans l’unité, ainsi que ceux qui, grâce à leur parole, croiront en Lui. « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi, qu’ils soient un en nous, eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé ». L’unité des disciples de Jésus est un témoignage de vie qui confirme leur parole. La division est un contre-témoignage. Les avis peuvent être divergents, comme on peut le voir dans la primitive Eglise à travers les Actes des Apôtres, mais la recherche commune de la volonté de Dieu et la disponibilité commune à l’Esprit Saint conduisent à l’unité.

L’unité des croyants, le rassemblement dans l’unité des enfants de Dieu dispersé, sont le fruit du sacrifice du Christ. Cela est explicite à la fin du chapitre 11 de St Jean. Frédéric semble avoir été associé, à sa manière, à ce sacrifice du Christ pour l’unité des enfants de Dieu dispersés. On peut dire que Frédéric, sachant que son heure était venue, a offert sa vie pour l’unité de l’Église, l’unité des disciples du Christ. Il a été uni au Christ, dans son sacrifice, portant en quelque sorte à son accomplissement son sacerdoce baptismal et son sacerdoce ministériel.

Frédéric a acquis l’estime et l’admiration de beaucoup par la sérénité qu’il manifestait lorsqu’on venait le voir. Il a connu les longs mois d’hospitalisation, espérant des améliorations, supportant les rechutes. Il sortait de clinique pour y retourner peu de temps après. Il aura passé la dernière année de sa vie sur terre en clinique, à part un léger intermède.

Apprenons de son courage, de son combat contre la maladie et de son refus de se replier sur lui-même. Rendons grâce à Dieu pour ce frère, pour ce prêtre, qu’Il nous a donné."

 

+ Guy de Kerimel Archevêque de Toulouse