Etres accueillis dans une famille le temps d'un week-end s'est toujours très enrichissant.
« Partir sur un spectacle des Baladins de l’Évangile, c'est comme participer à une émission « Nos terres inconnues », mais sans Raphaël de Casabianca
et les équipes de télévision. Le principe reste le même : aller à la rencontre de personnes inconnues .
Lorsque Viviane et moi, Jean-David, aidons les Baladins pour un spectacle, nous sommes hébergés chez des personnes que nous ne connaissons pas et qui ne nous
connaissent que comme étant deux « Baladins ».
Le vendredi soir, nous n'avons pas vraiment le temps de faire connaissance, car nous arrivons tard chez nos hôtes. En règle générale cela se résume au titre de ce
film « Les dents, pipi et au lit ». Le samedi matin, c'est un peu comme des
« Rencontres du troisième type ». Le premier contact s’établit. Nous échangeons quelques banalités matérielles avant de partir installer la technique.
Le moment le plus propice pour mieux se connaître, c'est le dimanche matin. C'est là que nous entrons dans la vie d'une famille et partageons nos expériences. Les
sujets de conversation varient selon la famille d'accueil. Récemment, nous avons échangé avec un couple d’hébergeurs, sur l’adoption et les défis que chacun de nous a dû affronter. Nous avons
également parlé de notre rencontre avec les Baladins et notre engagement, chacun à sa manière. Le sujet principal reste toutefois le spectacle, surtout si un ou plusieurs membres de la famille y
ont participé. À Langogne, notre hôtesse a vécu le spectacle de l'intérieur en tant qu'actrice et, le lendemain, en tant que spectatrice avec ses petits-enfants. Nous avons discuté de ses
diverses impressions : les émotions ressenties en jouant dans un spectacle diffèrent de celles éprouvées en le regardant depuis la salle.
Au moment du départ, un petit pincement au cœur nous envahit, et nous ressentons à quel point ces moments de partage ont été profondément
enrichissants. »
Jean-David
« Réunion en visio pour organiser la présence des Baladins aux spectacles de Carême : il manque du monde pour aller à Strasbourg... Qu’à cela ne tienne, on va
y aller !
Je finis mes cours à Albi le vendredi à 17h30, mon mari, Jean-David, vient me chercher et nous filons à l’aéroport de Toulouse Blagnac. Malgré les bouchons, nous
arrivons assez tôt pour prendre notre avion. Nous savons que le Père Serge viendra nous chercher à l’aéroport et, comme d’habitude, nous ne savons pas qui va nous héberger...
Finalement, notre avion aura plus d’une heure de retard et nous arriverons dans la famille qui nous loge à près de minuit ! Autant dire qu’on a juste eu le temps
d’échanger quelques politesses et consignes pratiques pour la nuit et le petit déjeuner ...
Le lendemain matin, je suis levée de bonne heure comme nos hôtes et nous prenons un peu plus de temps pour faire connaissance. Nous sommes hébergés par un couple
avec deux enfants (un lycéen et un au primaire) qui sont engagés dans une communauté nouvelle. Le petit part ce matin avec son père pour la région parisienne (à un week-end de leur communauté) :
on ne fera que les croiser... Le lycéen va jouer dans le spectacle de ce soir mais, pour l’heure, il n’est pas levé. La maman vient avec moi à la messe de ce samedi matin et le petit trajet à
pied est l’occasion de continuer à faire connaissance. Puis elle va chercher son fils et Jean-David pour les conduire sur le lieu du spectacle. Dans le reste de la journée, nous ne reverrons pas
cette famille, trop occupés aux préparatifs du spectacle ! Et ce n’est que vers minuit le samedi soir, une fois tout le matériel rangé, qu’elle reviendra nous chercher pour un repos bien mérité
!
On a plein de choses à se dire après le spectacle mais on reporte au lendemain ... En effet, le dimanche est beaucoup plus calme : on fait durer le petit-déjeuner
pour discuter (j’apprécie beaucoup d’avoir des retours du spectacle que je n’ai pas vu puisque je suis en coulisses aux changements de costumes) puis Jean-David profite du temps où nous sommes à
la messe pour explorer la « BDthèque » de nos hôtes. Après un repas dans une autre famille (qui a invité le groupe des Baladins), notre hôte revient nous chercher pour nous amener à l’aéroport
... Pour une fois, nous ne partons pas trop tôt et nous pouvons profiter. »
Viviane
