Ces représentations parisiennes ont été l'occasion de rencontres avec d'anciens Baladins.
"Assistant au spectacle des Baladins évoquant la Passion, au cœur de Carême, j'ai été surprise et déplacée par... Jésus. Dans ma tête, Jésus est un homme beau, sémite et Rembrandt a peint de lui de si beaux portraits.
Et puis là, pas du tout ! Jésus est blond, court, avec un physique de rugbyman au poste d'ailier, bien enveloppé. Il est condamné par Pilate, qui est chinois. Ces paroissiens sont habités par leur rôle.
Et moi, sur mon chemin de Carême, je suis réveillée : Jésus est vivant, il est proche, il est "en vrai", il me surprend et me déplace : rester attentif à mes frères et sœurs, le chercher, le reconnaître au-delà de toutes apparences, et se laisser toucher. Merci !"
Fabienne
« J’ai fait le trajet aller en camion avec Jérémie et Marie-Lys, nous arrivés largement an avance pour éviter les bouchons prévisibles du vendredi après-midi.
L’église est accueillante et une pancarte a été installée bien visible pour inviter aux deux représentations programmées.
Nous avons eu la joie de partager avec la communauté des prêtres et des paroissiens une messe chaque jour. Au fil des jours, nous avons pu faire connaissance avec l’un ou l’autre des fidèles provenant d’horizons très différents.
Notre équipe était nombreuse : Père Serge, Jacques, Estelle, Martin, Inès, Jérémie et Marie Lys et Albane.
Au niveau technique il y a une première : la machine à fumée fait son entrée sur scène. Les premiers résultants ne sont pas évidents, il faut trouver la bonne orientation et l’endroit où la mettre et peu à peu ca fonctionne à un tel point que l’on se demande si, faudra un ventilateur pour faire sortir la fumée. Bref après des essais pendant la générale elle a fait un excellent travail pour les représentations.
C’est Passion que nous avons présentée avec des inter-tableaux définis avec le Père Bernard Couronne puisque nous avons voulu faire mémoire de martyrs de la révolution. Quatre d’entre eux étaient de leur congrégation.
A Paris il y a toujours des relations des gens de l’équipe qui viennent voir :
- Laurent, Tarn-et-garonnais travaillant sur Paris, a été de l’aventure en Roumanie en 2005
- Philippe et Jean-François, venus avec nous en Pologne en 1991
- Magali, la sœur de Jacques
- Dominique, notre trésorier résidant en région parisienne, est venue avec son épouse Cécile. »
Fr Jacques
Le P. Christian Malrieu a ouvert le spectacle de dimanche après-midi, avec une touche de nostalgie.
Il a annoncé devant une église comble, que dès ses 18 ans, il partait déjà sur les routes avec le P. Jean Vieilledent, pour annoncer la Passion de Jésus.
Les P. Christian Malrieu et Serge Solignac, Bernard Couronne, Christian Flotte, de gauche à droite sur cette photo, sont déjà montés sur scène il y a 50 ans !
Une belle expérience à St Gabriel, une page d’histoire offerte au public.
Nous avons pu faire œuvre commune avec des prêtres appartenant à la communauté des Pères des Sacrés-Cœurs (en abrégé sscc). Ils sont connus sous le nom de picpuciens ou pères de Picpus, c’est le nom que l’on retient depuis l’époque où ils ont élu domicile à Paris à la rue de Picpus.
Cette congrégation est vouée à l’apostolat missionnaire et à la formation des séminaristes.
Nous avons eu l'occasion de présenter le père Bernard Couronne qui avait fait l'amitié de venir il y a deux ans à Salvagnac pour intervenir pendant le temps de formation du mois d'août. Il nous avait communiqué un article diffusé dans notre journal « Tous Missionnaires »
Autour de lui un certain nombre de prêtres qui ont connu notre mouvement à l'époque où il s'appelait « groupe de la Passion » et ensuite « Foyer d'amitié ». Nous avons rencontré le père Christian Flotte et le père Christian Malrieu. C’est lui qui nous recevait en tant que curé dans sa paroisse de Saint Gabriel.
Donc quand je suis rentré dans le groupe en 1971 j’avais connu ces trois personnes. Ce sont des retrouvailles aussi pour Père Serge qui était déjà en responsabilité dans le groupe et très engagé dès le début.
Pour ce qui me concerne je les ai connus dès 1966. J’ai été élève et pensionnaire dans l’institution qu’ils avaient en Aveyron (Château de Graves – Villefranche de Rouergue). Pour moi donc ce sont de nombreux souvenirs qui sont remontés à la surface. J’ai gardé un bon souvenir de ce temps et eu une grande estime pour les professeurs qui m’ont ouvert la curiosité pour beaucoup de sujets entre la sixième et la troisième.
Alors c’est avec une grande joie que j’ai pu venir à Paris en février pour faire étape chez eux pour aller à l’ordination épiscopale du père Etienne Guillet et en mars pour participer aux deux représentations.
A ces deux occasions le père Valent m’a fait visiter le village de Picpus et son célèbre cimetière.
C’est un lieu de mémoire :
- à titre personnel quand j’étais pensionnaire chez eux, les pères des Sacrés Cœurs m’avaient parlé de leur fondateur, le Père Coudrin, et j’avais lu le livre qui parle de lui « le maquisard de Dieu » et là j’ai pu visiter et prier sur sa tombe.
- à titre historique : c’est un des cimetières du Paris de la révolution : un certain nombre d’aristocrates (Famille de Noailles, de Montmorency et de La Fayette… ) et aussi deux fosses communes ou des gens de métiers très différents se retrouvent à côté de l’espace où reposent seize sœurs carmélites de Compiègne.
Fr. Jacques
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Contact : Jean-David
Les Baladins de l’Évangile
228 impasse de Salvagnac
82160 LACAPELLE-LIVRON
Tel 33 (0)5 63 67 08 61
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